Axel von Fersen + Marie-Antoinette. Vrai ? Balade avec le comte à Stockholm, de l’enfance au lynchage.

Du Musée National à la Maison des Chevaliers. 1,5 km.

27 mars 1785La reine Marie-Antoinette donne alors naissance à un fils, prénommé Louis-Charles. Le roi l’appellera Louis XVII. Il meurt en prison, peut-être assassiné, à l’âge de dix ans. Qui est le père ? Louis XVI ou le comte Axel von Fersen ? Officiellement, c’est Louis XVI qui est le père, mais son journal alimente les rumeurs : « La reine a accouché aujourd’hui du duc de Normandie. Tout s’est passé comme à la naissance de mon fils . » Le surnom de duc de Normandie est-il un hommage à un représentant de l’ancien royaume viking ? Axel von Fersen le jeune ?

La fête en l’honneur de Gustave III dans le parc du château de Versailles offrait de nombreuses occasions de faire la cour.

Neuf mois plus tôt exactement, Louis et Marie-Antoinette avaient donné une somptueuse fête à Gustave III et à son compagnon de voyage Axel von Fersen. Au Petit Trianon ( #Gmap ), les invités s’étaient amusés plus librement que ne le dictait l’étiquette de la cour. Une possible rupture entre Fersen et la reine était donc inéluctable.

Après son retour de la guerre d’indépendance américaine, le jeune noble commanda le régiment royal suédois à Paris , où il fut aperçu en présence de la reine . Leurs échanges épistolaires révélèrent une passion amoureuse.

https://youtube.com/watch?v=-CobmMJlVA0%3Ffeature%3Doembed

Le film de Coppola, Marie-Antoinette, idéalise cette rencontre. De nos jours, Fersen aurait probablement été qualifié d’obsédé sexuel. Il était très populaire auprès des femmes de la cour, même en Suède. Selon la rumeur, il aurait eu une liaison avec la duchesse Hedvig Elisabeth Charlotta , mariée à Charles, le frère de Gustave III, roi avec le numéro XIII.


Arrêt 1. Musée national, Blasieholmen

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Musée national. Photo Ingemar Lindmark

1775-1783.En août 2023, le Nationalmuseum dévoilera une nouvelle acquisition : une miniature d’Axel von Fersen, peinte à Londres en 1778 par un artiste anglais. Axel a 23 ans et apprend la langue depuis six mois. Il parle français depuis son enfance. Durant ses trois années de service militaire pendant la guerre d’indépendance américaine, il a notamment été interprète pour le futur président George Washington.

Fersen présente une ressemblance frappante avec un Louis-Charles aux yeux bleus, probablement ravagé par la négligence et la tuberculose. Des analyses ADN réalisées sur son cœur préservé prouvent sa parenté avec Marie-Antoinette. Aucun test n’a permis d’identifier le père, Louis XVI ou Axel. (D’autres portraits de Fersen sont exposés au musée.) Mai 1810

Le Prince, âgé de huit ans, peint en 1793 alors qu’il est prisonnier avec sa mère au Temple .

1772 06 19Axel von Fersen, alors maréchal, devient conseiller après le coup d’État de Gustave III. Il quitte son poste au bout de six mois.

Du Musée national, il n’y a que quelques pas jusqu’au Skeppsholmsbron, qui, à l’époque de Fersen, servait de pont-levis pour les installations navales.

À la tête de pont, Carl Michael Bellman fit chanter aux officiers le toast de Gustave , récemment composé, tel que le roi l’entendit à son arrivée à cheval le soir du coup d’État, le 19 août 1772.

1771-1772.Axel Fersen Junior, 17 ans, a rencontré le philosophe Voltaire en Suisse et lors de son Grand Tour en route vers l’Italie. Le maréchal Fersen devient conseiller après le coup d’État, mais démissionne plus tard, faute d’avoir réussi à unifier les chapeaux et les casquettes.

  • 1. Grand hôtel , construit en 1864.
  • 2. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la légation allemande .
  • 3. Dans le palais de Pechlin, aujourd’hui démoli, à l’entrée de Hovslagargatan, résidait l’ancien général Carl Fredrik Pechlin. C’est là, lors d’un dîner en 1792, qu’il élabora le projet d’ assassiner Gustave III . Avec les comtes Adolph Ribbing, Claes Horn et le capitaine Anckarström,

Arrêt 2. Palais Fersenska, Södra Blasieholmshamnen

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1799De retour en Suède en 1799, Axel von Fersen s’installe au palais de Blasieholmshamne, en Suède. Il y accompagne sa sœur Eva Sophie Piper , veuve d’Evert Taube depuis cinq ans. Elle a également un passé amoureux. Sa longue amitié avec Hedvig Elisabet Charlotta, épouse du duc Charles, est alors brisée, car Eva Sophie se consacre aux tâches ménagères de son frère. ( Son portrait est conservé au Musée national).

Photographie Ingemar Lindmark

Les frères et sœurs vécurent au palais durant leur enfance, auprès de leurs parents, le Reichsrat Axel von Fersen l’Ancien et son épouse Hedvig Catharina Charlotta de la Gardie . Le petit Axel était déjà très intelligent, maîtrisant le français très tôt et le latin dès l’âge de sept ans. Son père, Axel von Fersen, revint au pays en héros de guerre après trois ans de guerre de Poméranie .

Maquette du palais au milieu du XVIIIe siècle

Axel père appartenait à la famille des Chapeliers et était conseiller. Il possédait une partie de la Compagnie des Indes orientales. Grâce à sa fortune, il put rénover le palais, construit par Hans Wachtmeister, maître d’écurie de la reine Christine (père du grand-père de Fersen). Ce palais était modeste, à l’ombre de Makalös, mais la propriété de Wachtmeister comprenait tout un quartier urbain avec ses annexes et ses espaces verts . Un maître d’œuvre modernisa le bâtiment à la fin du XIXe siècle. Bien que la Handelsbanken l’ait soigneusement rénové, seuls la terrasse et les vestiges des tours témoignent de son origine.

Elias Martin, vue depuis la terrasse Fersenska vers 1770

Après 1807Le tableau d’Elias Martin, exposé au Musée national, représente la vue de von Fersen depuis la Terrasse. On y voit le palais où il règne en tant que maréchal du royaume et où sa sœur Sophie Peter rend visite à son amie la reine. Au centre se trouve Helgeandsholmen, où l’on peut voir les écuries de la cour et la haute maison Per Brahe. Au pied nord du nouveau pont de pierre se trouve le palais du prince héritier. Au-delà de la place Gustave Adolphe, puis de Norrmalmstorget, on peut apercevoir l’Opéra, célèbre pour le régicide. Plus près, dans le Jardin royal, se trouve le palais Makalös, qui était un théâtre avant l’incendie de 1825.

années 1790Est-il vrai que l’héritage de von Fersen, issu du couple royal français, est enterré dans les caves de son palais ? Des rumeurs font état d’une somme de 1 500 millions de livres provenant de sa bien-aimée Marie-Antoinette et de son époux.

En janvier 1794, Fersen révèle le secret à son beau-frère Evert Taube : l’argent a atterri chez la famille de Marie en Autriche suite à l’évasion ratée du couple à l’été 1771. Fersen était cocher à Paris, où l’évasion avait été en partie financée par l’argent du comte. Une opération de blanchiment d’argent que Fersen n’a pas réussi à déjouer lors de sa visite à Vienne en 1795. Ou… ? Peut-être que quelques millions de dollars français sont enterrés sous la terrasse de Fersen.

1810 06 19La rumeur selon laquelle le maréchal Axel de Fersen et Sophie Piper auraient empoisonné le prince héritier Karl August se répand dans des publications calomnieuses. Une foule en colère a lynché le maréchal royal à Riddarhustorget. Le même sort menace sa sœur, selon un manuscrit de fable intitulé Räverskan. Déguisée en servante , Sophie s’échappe du palais de Fersenska la nuit suivant le meurtre. Malgré la tempête, elle rejoint Vaxholm à bord d’une barque ouverte, où elle trouve refuge dans la forteresse.


Arrêt 3. Place Karl XII, Strömgatan.

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Le plus proche du Jardin Royal se trouvait le palais Makalös, toujours existant, créé par Magnus del la Gardie, favori de la reine Christine. Également du côté maternel, l’ancêtre d’Axel von Fersen, duc de Saxe. Après avoir servi d’entrepôt militaire pendant des années, l’Arsenalen fut transformé par Gustave III en théâtre de l’Arsenal. Le palais fut démoli après l’incendie de 1825.

La statue de bronze, érigée en 1864, représentant le roi guerrier pointant vers l’est, donne son nom à la place. 

1772En 1772, la salle de spectacle Vauxhall ouvrit ses portes dans l’Orangerie des Jardins royaux pour des bals et des concerts – exclusivement réservés à la cour et à la noblesse jusqu’à ce que la bourgeoisie soit autorisée à y entrer. Elle fut inaugurée en musique le 14 juin 1772, deux mois avant le coup d’État du roi.

La fête des bougies à Vauxhall 1791. Peinture de Per Hillerström au musée de la ville de Stockholm.

1791Une grande fête est organisée à Vauxhall pour célébrer le retour de Gustave III à Aix-la-Chapelle. Il y attendait Axel de Fersen pour délivrer le couple royal français . Cependant, l’évasion échoue à Varennes, près du poste frontière. La famille royale est gardée aux Tuileries et Fersen se réfugie à Bruxelles.

Répliques de Makalös dans la station T de Kungsträdgården. Photo Ingemar Lindmark

Ou plus précisément, il s’agissait d’un coup de communication avec 6 000 participants. L’objectif était d’organiser un débarquement militaire suédo-russe en Normandie, pour soutenir Louis XVI dans sa contre-révolution. Un jour J qui n’eut pas lieu.

L’Opéra Royal, qui a remplacé l’opéra de Gustave III dans les années 1890. Photo Ingemar Lindmark.

Déguisé en diplomate portugais, Fersen s’infiltre dans la prison de la reine de France. Les Français remportent la guerre contre l’Autriche, forçant Fersen à rentrer en Suède.


Arrêt 3. Église Saint-Jacques à Kungsträdgården

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  • Jakobs torg et l’église vus de Kungsträdgården

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, quiconque souhaitait se rendre de la (vieille) ville à Ladugårdslandet devait traverser Norrmalmstorget (Gustav Adolfs torg) après les ponts en bois et passer par Jakobs torg près de l’église. C’était un point central pour les étals de commerce situés près de l’église. Strömgatan n’existait pas. Les bâtiments de De la Gardie bloquaient la route vers Norrström. High, qui se trouvait là, passait par Arsenalsgatan. Gustave III marcha ici le jour du coup d’État de 1772, en tête du cortège de gardes qu’il avait enlevé devant l’entrepôt d’Arsenalen, comme on l’appelait alors Makalös.

Carte de Georg Burman de 1752. b Place de Jacob ; c Makalos ; f Norrmalmastorget (place Gustav Adolf).

1670 La gravure d’Erik Dalhberg dans Suecia Antiqua nous laisse imaginer la vue depuis l’église. Incomparable à l’endroit où Charles XII se tient depuis 1868. À l’arrière-plan, derrière le château de la Gardie : le palais de Wachtmeister (plus tard celui de Fersen). À gauche, la porte de l’Hortus Regius, le jardin royal , dont l’accès était réservé à la cour et à la noblesse. Jusqu’à ce que le peuple y soit autorisé sous Gustave III.

L’église présente des vestiges du gothique tardif, de la Renaissance et du baroque. Les magnifiques portails Renaissance étaient déjà présents lors de son inauguration en 1643. Le cimetière était plus vaste, s’étendant sur l’actuel Kungsträdgården.

Le poète et débatteur Johan Henrik Kellgren, un jeune homme possédant la carte de Burman de 1751, est enterré ici, avec une plaque commémorative dans le mur. Kellgren était un juge de goût dans les académies, en conflit, entre autres, avec Thomas Thorild. Son mécène, Gustave III, lui fit écrire l’opéra Gustav Wasa , dont la première eut lieu en 1786 dans le tout nouveau théâtre d’opéra Gustavianska, de l’autre côté d’Arsenalsgatan.

1792 03 16 Six ans plus tard, lors d’un bal masqué, le roi est abattu à l’opéra par le capitaine Jacob Johan Anckarström, accompagné des conspirateurs Adolph Ribbing et Claes Horn.

1839L’Opéra de Stockholm crée Les Postiljonen de Lonjumeau , suivi d’autres opéras dont les livrets sont écrits par Björn Ulvaeus, alors Adolphe de Leuven , résident à Paris et fils du comte Adolf Ribbing, qui tua le roi sur la même scène.

Il prit le nom de Leuven en hommage à sa grand-mère Eva Löwen, qui, en Suisse, se lia d’amitié avec la maîtresse de son fils Adolf Ribbing, Germaine de Staël. L’une des écrivaines les plus populaires d’Europe, elle fut mariée à Erik Staël von Holstein, ami d’Axel de Fersen et allié de Gustave III depuis le coup d’État de 1772. Germaine fut prénommée Necker en hommage à son père, le ministre des Finances Jacques Necker, lorsque von Holstein fit la cour à Axel de Fersen.

Vers 1770Eva Löwen eut une liaison avec Axel Fersen d’ä en 1772. Deux ans plus tard, elle fut remplacée par son fils Axel. Auparavant, elle était courtisée par l’ambassadeur de France. Elle reçut une pension princière et un pot-de-vin pour faire de la publicité pour la France dans ses salons.

Milieu du XVIIIe siècleÀ Jakobs torg se trouvait la maison Ekebladska avant la construction de l’opéra. Eva Ekeblad , née de la Gardie, y tenait salon, mais sans les prétentions de beaucoup d’autres. Un autre tubercule suscita son intérêt, au point de devenir la première femme à entrer à l’Académie des sciences. Alströmer fut l’un des premiers à utiliser la pomme de terre, mais c’est Eva Ekeblad qui la popularisa. Première à en faire de la poudre à partir de l’amidon, meilleure que l’arsenic.

Puis l’art de fabriquer de l’eau-de-vie à partir du moût . Bien que la consommation ait augmenté, on a conservé davantage de céréales pour l’alimentation. Les mauvaises récoltes et la famine de 1771 ont provoqué un mécontentement qui a peut-être contribué au coup d’État de Gustave III. Un plus grand nombre de personnes ont survécu grâce à « la paix, la vaccine et les pommes de terre », comme l’a écrit Esaias Tegnér.

Arsenalsgatan vers Gustav Adolfs torg vu depuis Jakobs torg. La maison Ekebladska se trouvait sur le terrain à droite. Photo Ingemar Lindmark.

L’amitié d’Evas Ekeblad avec sa sœur Hedvig Catharina von Fersen, mère du jeune Axel v Fersen, a duré toute une vie.


Arrêt 4. Place Gustav Adolf (Norrmalmstorget)

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20. Maison de la garde de la ville ; 21. Maison Ekeblad ; 24. Kastenhof ; 28. Palais Torstensson ; 12. Maison de Pehr Brahe. Carte de 1751.

Sophie Albertine se trouve au sommet du palais princier héréditaire de l’UD. La question se pose de savoir si la sœur de Gustave III y a vécu particulièrement longtemps. Si oui, elle se trouve au palais Torstenssonska, le long de Fredsgatan. La porte, vestige de l’époque des Grandes Puissances,

Palais ? Un véritable fouillis d’artisans logés lorsque Sofia Albertina prit possession de la propriété en 1785. La rénovation et l’extension vers Strömmen durèrent jusqu’en 1794. Le palais pouvait accueillir soixante-dix domestiques et la dame d’honneur Magdalena Rudenschöl d, qui, grâce à sa beauté, était entourée de nombreux amants. Parmi eux, le duc Charles, qui entretenait également une liaison avec Augusta von Fersen, cousine d’Axel de Fersen fils. La sœur d’Axel, Sophi, mariée à Piper, vivait avec l’ami de son frère, Evert Taube – que Sophi aurait empoisonné, selon la rumeur.

Sophie Piper était fiancée à l’épouse du duc Charles, Hedvig Elisabeth Charlotta. Cette duchesse, devenue reine, révèle dans une lettre à la princesse Sophie Albertine qu’elle entretient une liaison avec Carl Gustaf Piper. En 1784, il semble qu’elle ait également eu une liaison avec Axel de Fersen et son frère Fabian Fersen. Vous suivez ?

Comment s’est comportée Magdalena Rudenschiöld ? Voir la réponse .

Axel de Fersen était l’un des tyrans de la princesse. Elle vécut avec sa mère Lovisa Ulrika jusqu’à l’âge de trente ans et était considérée comme particulièrement laide et généralement téméraire selon les rumeurs de la cour. Son serviteur Gustav Badin , amené comme esclave des Antilles, était surnommé le « nègre de la cour » qui força la princesse à avoir des enfants. Sophie Albertine était soutenue par son frère Gustave III, qui veilla à ce que la façade du palais soit à l’image de l’opéra.

Derrière le cul du cheval se trouve la maison abritant le Musée de la Danse, construite comme palais de la banque en 1914. Elle remplaça ensuite l’hôtel Rydberg, qui remplaça à son tour le Kastenhof en 1856. Au sous-sol se trouvait une taverne, résidence officielle du chef des gardes-côtes et siège du tribunal d’instance avec son centre de détention. Dans la plus basse instance judiciaire de la ville, les témoins du meurtre de Fersen en 1810 furent interrogés.

Gustave III ne réalisa pas grand-chose de ses rêves de construction. Seul l’Opéra fut achevé en 1782, où il fut assassiné dix ans plus tard. La façade du palais de la princesse Sofia Albertina , pendant de l’opéra , ne fut achevée qu’en 1794. La statue équestre de Gustave III Adolphe fut commandée alors qu’Adolphe Frédéric régnait, ou plutôt qu’il ne régnait plus. La statue fut inaugurée en 1796, non pas à son emplacement actuel, mais plus près de la tête de pont, au lieu du corps de garde démoli de la ville.

Arrêt 5 Norrbro Helgeandsholmen

Gustave III posa la première pierre du pont de pierre qui remplacerait le pont de bois de Slaktarhus, emporté par la crue printanière de 1780. Mais la construction fut retardée. Le pont sur Norrström fut ouvert à la circulation en 1796, celui sur Söderström en 1807.

1. Slakthusbron; 2. Makalös; 3. Maison de Per Brahe; 4. Les écuries de la cour; 5. Place Gustav Adolf avec l’opéra et le palais de Sofia Albertina; Extrait du tableau d’Elias Martin du début des années 1770.
Helgeandsholmen dans les années 1770, vu depuis la Normalmstorget (Gustav Adolfs torg). Le Corps de garde est visible au plus près, devant la maison de Brahe. Les abattoirs donnent leur nom au pont est. Le pont ouest relie les écuries de la cour.

1751.La carte montre les hangars des bouchers et le port de pêche sur pilotis en direction de Strömmen. De l’autre côté de la bande, sur l’îlot, se trouvent la haute maison de Per Brahe et les écuries de la cour.

1. Écuries de la cour ; 2. Maison de Brahe ; 3. Étables du boucher, port de pêche ; 4. Bûcher du château. Voir la carte complète .

1772C’est ici que Gustave III défila avec la garde le jour de la Révolution. Le roi marchait, et non à cheval, pour signaler la réussite du coup d’État au chantier d’artillerie et à l’Arsenal. La haute garde se dirigea vers le bois et la colline du château pour se former dans la cour. Le roi gravit la colline à l’ouest du château.

Sur la carte des années 1820, Norrbro est construit et la plupart des ruckels ont disparu. On accède aux écuries de la cour par un pont étroit depuis Mynttorget.

Ou aurait-il pu se faufiler par le passage secret depuis les écuries de la cour, par la passerelle de Strömmen, jusqu’au château ? Visitez l’entrée du Musée médiéval avant sa fermeture définitive.

1772 Sur la façade du château donnant sur la colline du Lion, au sommet, on peut voir les fenêtres de la salle de banquet où Gustave III organisa une grande fête la veille du coup d’État. Appelée galerie Charles XI , elle s’inspire de la galerie des Glaces de Versailles.

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Arrêt 6. Riddarhustorget

  • Elias Martin avec un commerçant sur un marché en 1790 près de la Maison des Chevaliers
  • La lithographie de Ferdinand Tollin, datant de 1840, représente le lieu où Axel von Fersen fut battu à mort au palais de Bondeska trente ans plus tôt. Et où Ankarström fut fouetté sur l’échafaud devant la Maison des Chevaliers en 1792.
  • Elias Martin avec un commerçant sur un marché en 1790 près de la Maison des Chevaliers
  • La lithographie de Ferdinand Tollin, datant de 1840, représente le lieu où Axel von Fersen fut battu à mort au palais de Bondeska trente ans plus tôt. Et où Ankarström fut fouetté sur l’échafaud devant la Maison des Chevaliers en 1792.

La lithographie de Ferdinand Tollin, datant de 1840, représente le lieu où Axel von Fersen fut battu à mort au palais de Bondeska trente ans plus tôt. Et où Ankarström fut fouetté sur l’échafaud devant la Maison des Chevaliers en 1792.

La bouche de Stora Nygatan s’adresse à Riddarhustorget pour comprendre le meurtre de Fersen. L’humeur des gens ordinaires est attisée par des écrits jaloux. L’héritier du trône, Charles Auguste, a été empoisonné par le maréchal du royaume Axel de Fersen et d’autres Gustaviens, comme nous le savons. Une atmosphère de haine est perceptible parmi les gens ordinaires qui bordent la rue et la place, certains ivres de l’alcool distribué gratuitement. Le cortège funèbre est parti de Liljeholmen.

Le duc Charles partagea sa maîtresse Magdalena Rudenschöld avec le général  Gustav Mauritz Armfeldt , autrefois confident de Gustave III. Pour regagner  l’amour d’Armfeldt,  Magdalena fut sa messagère auprès des Russes, qui cherchaient à soutenir un coup d’État. Les espions de Rudenschöld découvrirent cette lettre ainsi que les mille lettres d’amour qu’elle avait adressées à Armfeldt (réfugié en Russie).

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